Personnage Mutation: Patte, oreille et queue pourries. Acides qu'il peut régurgiter, venant de son intestin, digère pas mal de trucs. Relations:
Sujet: Cantilène Ven 22 Juil - 15:46
PRÉSENTATION DE CANTILENE
*gasp* merci Harribald
Surnom : Pas vraiment, mais si ça vous amuse, ça l'amusera aussi. Age : Trois ans. Genre : Mâle. Sexualité : Asexuel ; panromantique. Groupe désiré : Isolé, et va probablement le rester.
Mutation : Ayant muté avec un cadavre, il possède trois parties de son corps pourries et rongées par la moisissure. Son oreille ne fonctionne plus, même si son ouïe reste inchangée; sa patte est nettement moins forte qu'avant et, de temps en temps, cède face à la fatigue; quand à sa queue, c'est changeant. Parfois elle traîne, parfois non. Sa réelle mutation se trouve dans son estomac; il est composé d'un acide relativement corrosif pour autre chose que son propre corps. Si son pelage est également immunisé -quoique seulement son ventre, son cou et le bas de son visage-, cela ne l'empêche pas d'en souffrir. Il peut ainsi digérer de nombreuses choses sans aucun problème. Son pouvoir, si c'en est un, consiste à régurgiter cet acide. Evidemment, puisqu'on parle là de vomir quelque chose, il ne le contrôle pas. Même s'il est plutôt fragile et que ça lui arrive à chaque fois qu'il a mangé quelque chose de trop dur -comme des os, par exemple- ce n'est pas réellement un avantage. A moins qu'il se décide à vous mordre très rapidement, ça lui bousille la gorge et il se tort souvent de douleur, et est incapable de parler audiblement quelques heures; à peine quelques syllabes vagues.
Description physique :De loin, de l’empathie ardue pour son corps souffrant. Pas spécialement maigre, ou grand; pas vraiment musclé ou délicatement dessiné; une sorte de moyenne inséparable. Un pelage gris clair uniforme. Une espèce de mèche lui cachant les yeux, quoi que son tempérament à bouger bien trop dévoila souvent ces-derniers, d’une jolie couleur jaune criard. Ah, certes, elle s’accorde merveilleusement bien avec son pelage légèrement bouclé, mais probablement un des plus ébouriffés que vous ne pourriez voir. Il ne prend nullement soin de lui, et cela se ressens en son être bouffé. Car, ouais, le plus marquant chez Cantilène, ce n’est absolument pas son appartenance à une certaine noblesse, qui pourrait lui donner de jolis traits -car il n’en a pas hérité- mais son corps absolument désastreux. Un espèce de festival grotesque de cicatrices, de brûlures, de griffures, de morsures, d’absence de poil, dévoilant une fine peau rosée et pâle. Ses oreilles parvenant avec une difficulté notable à obéir aux commandes émotionnelle parvenant de son cerveau détraqué, l’une de ses oreilles étant baissée, abandonnant à son triste sort la capacité de se mouvoir, victime de sa mutation. Aucune zone de son corps n’est épargnée.
On observe des zones verdâtres sur la plupart de sa patte droite, toute sa queue et son oreille opposée. Celles-ci viennent de sa mutation avec un cadavre. Sa patte est à moitié fonctionnelle, tout comme sa queue; en revanche, son oreille est définitivement foutue.
Pourtant, la plupart du temps, on peut le voir arpenter un sourire stupide, sur son visage. Et malgré un corps dévasté, ses sens marchent parfaitement bien; quoiqu’ils baissent légèrement depuis quelques mois, mais sans plus. Il n’a cependant, ormi ces blessures, de traits réellement notable. Quoi qu’elles sont toutes refermées, il n’est pas vraiment rare de le voir arriver avec de nouvelles. Cantilène balade également une odeur de cadavre avec lui, et probablement de sang. Cela s’explique par son étrange habitude à bouffer absolument tout ce qui lui passe sous la patte, vivant ou mort. Enfin, surtout mort.
Traits de caractère :bavard - parle seul - catastophiquement inconscient - complexe de supériorité - enjolive les choses - cruel - naïf - très envahissant - impulsif - imprévisible - indiscret - instable - mal élevé - versatile - affectif - débrouillard - déterminé - direct - extraverti. incapable de ressentir des émotions négatives - complètement inconscient du danger/de la douleur - extrêmement personnel - asexuel - prend tout au sens littéral - mode de pensée aléatoire - aucune négativité - accès de violence "positifs" - peureux seulement face aux grands bruits - confond beaucoup de choses.
version chiante:
On pourrait maladroitement parler de Cantilène de deux manières, si l'on ne le connaît pas. Soit il serait un personnage affreusement inconscient et abruti, soit il serait un espèce de fou incompréhensiblement répressif. Ah, il est ainsi plutôt ardu de dire si son esprit calculateur agirait de telle manière par curiosité tordue, ou si c'est une idiotie sans pareille. Les gens ne savent pas vraiment; parce que pour eux, il a toujours été comme ça, et le sera toujours. Incompréhensible, aléatoire. Ce n'est pas une personne très apprécié pour son caractère. Pourtant, il sourit. Il sourit beaucoup. Avec un rictus dénué de mauvaises intentions, enfantin, qui salue toute personne entrant dans son champs de vision. Ah, inconscient, c'est bien le mot, au final.
Le chat est horrible pour un trait désagréable. En réalité, pour peu de qualités, il couvre une large palette de défauts. Il aime à converser seul, sur nombre de choses. Parfois, il parle complètement seul, dénué d’interlocuteur, en plein milieu d’une conversation. Parfois, il ne s’adresse pas vraiment à vous, mais vous le croyez, et il vous trouve malpoli de le couper. Il aime bien parler; sentir sa gorge s’assécher au fil d’inutiles choses. Parce que même si vous n’êtes pas d’humeur, il déblatérera quelques conneries; même s’il ne vous connaît pas. En fait, surtout s’il ne vous connaît pas. Même s’il parle beaucoup, ce n’est pas dans de longues tirades qu’il s’engage. Plutôt dans de nombreuses phrases, entrecoupées de quelques gestes théâtraux, pendant qu’il s’amuse seul. Parce que ça l’amuse, de jouer avec son corps; de manière absurde, grotesque, dramatique. Très gestuel. Disons que c’est un moyen d'extérioriser le fait qu’il se sente en sécurité dans quasiment toutes les situations. A son aise, quoi qu’on lui dise, quelque fut le danger ou la violence à son égard. Probablement parce qu’il s’en fiche, c’est ce qu’on a tendance à penser. Un chat aussi fou de lui-même, ça ne devait pas avoir de problèmes de conscience. Ah, ce n’est pas vraiment pour ça. En soi, il devrait se sentir gêné. Mais ne le peux.
Catastrophiquement inconscient, c’est une chose très mauvaise pour sa sécurité. Malheureux antécédents ou simple idée tordue dominant son esprit, il ne se sent jamais en danger. On peut observer ce qu’on pourrait méprendre pour des tendances suicidaires; marcher très près du rebord d’une falaise ; s’engager sur un chemin très dangereux sans aucune précaution, errer bruyamment dans une faune hostile, s’approcher de grosses bestioles dormantes et les réveiller par ailleurs, s’engager dans un territoire ennemi sans se dissimuler le moindre du monde… Ah, il y a nombre de choses qu’il peut faire pour atteindre à sa sécurité; mais ne s’en sent jamais altéré. Simple chance, depuis des années, il n’a jamais trouvé la réelle mort qu’il mériterait pour tous ces écarts. Parce qu’il fait tout cela pour s’amuser, parce qu’il n’y a rien à faire, parce que c’est ainsi que son esprit marche. Pas qu’il ne craint pas la mort; certes, il en a une considération assez lointaine, mais ne la considère pas comme présente dans sa vie. Quelque acte qu’un chaton comprendrait dangereux lui semble absolument absent de tout danger. De plus, il n’apprend absolument pas de ses erreurs et pourrait bien recommencer cinquante fois la même chose, pour peu que ça l’amuse.
Par ailleurs, il souffre d’un notable complexe de supériorité. Ou peut-être est-ce juste une hyperbole, pour décrire à quel point l’idée d’infériorité lui est absente. En réalité, ce n’est pas exactement ça. Il a conscience d’une certaine hiérarchie, mais s’en fiche éperdument; pour lui, tout le monde est égal, excepté lui. Parce qu’il se pense centre du monde, parce qu’il ne voit le monde qu’à travers ses yeux. De folles pensées traversent souvent son esprit; et si j’avais créer le monde qui m’entoure; après tout, je ne vis que de mon point de vue? Et si j’avais façonné les esprit de cette façon? Rarement extériorisé, quoi qu’il puisse passer des heures à parler de lui ou des choses qu’il a fait récemment à de parfait inconnus, si ces-derniers ne veulent pas meubler la conversation. Par ailleurs, il aime tout particulièrement modifier les histoires qui se sont réellement passées, et finit très souvent par s’en persuader avec une rapidité déconcertante, et croire lui-même fortement à ses mensonges. Pas qu’il s’en rendre compte, cela dit. Rien d’important pour lui.
Cruel et naïf, c’est une aléatoire combinaison. A du mal à considérer que quoi que ce soit fut important; n’a pas conscience de cela. Une mort terrible et une simple brise auront la même considération pour lui. C’est pour cela qu’on dénote une certaine cruauté dans son comportement; n’hésite pas à aller explorer des sujets blessants et acerbes, n’hésitant pas à être indiscret et affreusement envahissant, sans aucune gêne. Ou dire ce qu’il pense. Le problème étant que ce qu’il pense n’est pas vraiment une jolie chose. Si elle est morte, c’est bien de ta faute, enfant du diable. Indélicat et beaucoup trop direct, il ne ment jamais -il en est convaincu, bien que ce ne soit jamais vraiment la vérité-. Il aime abuser des termes, définir les choses. Tout comme ses gestes théâtraux, ses répliques peuvent l’être. Ou très simple. Dépendantes de son humeur, elle aussi plutôt lunatique. Que la personne traverse clairement une phase difficile ou non, il s’en moque éperdument, ne le remarquera même pas, et parlera comme d’habitude. Ah, certes, si elle en vient aux larmes, il ne sera pas assez idiot pour l’ignorer, mais ses réactions seront plutôt éparpillées, trop pour qu’elles ne puisses êtres clairement décrites.
Indiscret et très envahissant, il n’est pas très apprécié pour ce côté très personnel. Impossible d’avoir la moindre intimité -heureusement que personne ne vit avec lui-. Du genre à poser des questions incessantes sur un sujet désagréable, s’approcher bien trop près d’une personne inconnue, converser sur des sujets inintéressants avec un inconnu et ce avec une familiarité déconcertante. Ainsi, très extraverti. En effet, il ne fait pas non plus la différence entre un ami, un ennemi et un inconnu. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. Il peut comprendre la notion d’ennemi, mais différemment. Cantilène marche pas mal comme un animal; et bien qu’il n’ait que peu conscience du danger et se fiche de la douleur, il comprendra artificiellement certaines choses. Une personne qui le tape trop, arrivée à un certain point -il faut également qu’elle lui inspire plus de crainte que d’amusement tordu- sera considérée comme néfaste. Ainsi, il est plutôt complexe de se faire haïr ou craindre de sa part; on n’en connaît qu’un seul maigre précédent, mais cela reste possible pour des inconnus.
Évidemment, cela serait trop beau s’il n’était pas impulsif et imprévisible, doublé d’une personnalité plus qu’instable. Profitant d’un mode de pensée aléatoire, des réflexions qui lui semblent tout à fait logiques peuvent l’emporter à devenir subitement violent, mais toujours dans l’inconscience. Quoi qu’il n’y ait pas énormément à craindre, il fait partie de ceux qui font mal le premier coup, mais deviennent relativement inoffensifs sans l’effet de surprise. Par exemple, vous discutez avec lui. Il pleut, il y a des orages; des bruits violents. Terrifié par les bruits soudains et violents, il considérera un très proche danger, et se jettera sur vous quelques secondes plus tard, même si vous avez recommencé à discuter calmement. Certes, ce n’est pas à chaque fois, et seul une certaine réaction l’emporterait sur son calme, mais d’autres situations bien plus dénuées de sens pourraient tout à fait vous arriver. La prudence, et également une certaine distance de sécurité -quoi qu’il aime les détruire avec passion- devrait vous éviter ce genre de réactions aux conséquences néfastes.
Mais il a tout de même quelques, je dis quelques, qualités. Premièrement, si on enlève ses accès de violence, il est plutôt affectif et très, très, très tactile. S’il vous considère comme une personne agréable -un chemin assez aléatoire et instinctif de ses pensées- il pourra se coller à vous absolument n’importe quand, ou avoir un comportement relativement gênant si vous désirez vous déplacer. Également, c’est une personne très débrouillarde; sans qu’on sache jamais comment, il survit aux plus complexes supplices, parce que son esprit tordu ne faille jamais à se remettre de n’importe quel choc. Une certaine détermination le domine, quand il veux faire quelque chose, il le fait. Peu importe le coût; même si c’est sa vie et totalement illogique pour une personne normale, il le fera; parce qu’il en a envie, et que personne ne lui dicte sa vie. Ah, par ailleurs, j’allais oublier un point très important de sa personnalité.
Il est incapable de ressentir des émotions négatives. Le contraire de l’anhédonie, en somme. Incapable de ressentir de la négativité, de la haine, de la fureur. Pourtant, je viens d’évoquer qu’il ressentait de la peur; certes, mais seulement les bruits brusques. Qu’il sauta du point le plus haut du ciel, se retrouver enserré par les pires créatures, qu’il ne ressentirait pas la moindre anxiété, pas la moindre crainte. C’est pour cela qu’il sourit tout le temps; parce qu’il ne trouve jamais une raison de ne pas le faire. Un sourire tordu, parfois. Qui gêne pas mal de gens, mais ne sonne jamais comme faux. Toujours une sincérité terrible. Malgré qu’il prenne tout au sens littéral, il ne se sent jamais blessé. Aucun sarcasme, aucune ironie, ne saurait le toucher. Ne se sens jamais insulté, concerné par quelque mauvaise intention que ce fut. Allez-y à douze, moquez-vous de lui, il garderait ce sourire étrange et serait pleinement heureux, se foutant éperdument de votre personne. Mais cela ne pose-t-il pas un problème, ne l’observez-vous pas? Pourquoi ces accès de violence, s’il ne ressent rien de négatif?
En sa considération, une violence, même allant jusqu’à la mort, tant qu’elle n’est pas exagérée, n’est pas négative. Etrange, n’est-ce pas? Une violence exagérée, pour lui, sonne comme une torture. Ces combats de quelques secondes, ce n’est rien. Et lorsqu’il blesse lui-même une personne, elle le mérite, mais une fois punie, elle acceptera son châtiment, et tout rentrera dans l’ordre; tout le monde sera quitte, et tout ira bien. C’est ce qu’il pense. Ne cherche pas à s’informer si c’est légal ou non, d’attaquer pour une raison inexplicable. C’est comme ça, dans sa tête. Il confond énormément de choses, alors deux même actes de violences peuvent avoir de différentes considération dans son esprit. Par ailleurs, deux personnes avec le même pelage ou le même nom ne feront plus qu’un dans son esprit; et il sera incapable d’annuler cette fusion mentale; son esprit étant relativement inattentif et propice à ce genre d'erreur.
Ah, il n'a pas toujours été comme ça, mais il n'a jamais eu besoin d'une quelconque fin du monde pour se comporter aussi détestablement.
C’est sa personnalité, un peu tordue, en somme.
Histoire (Facultatif) : Ça commençait comme n'importe quelle histoire. Avec une famille, parce qu'il en avait eu une, dans le temps. Quelque chose d'un peu niais, avec un père absent. En fait, c'était légèrement différent; disons qu'il a simplement grandit en totale absence de figure masculine. Avec sa mère et ses deux sœurs; sans aucune notion de violence à arpenter. Mauvais réflexes, éducation laxiste; il avait toujours été un peu décalé avec les standards, mais ils vivaient tous dans une maison, cloîtrés dans une pièce. Sortant rarement, avec une surveillance constante; ne pouvant dépasser les recoins étroits d'un jardin. S'il ne rencontrait jamais personne; nul besoin qu'il sache se comporter; un stupide bonheur suffisait bien assez à lui apporter de l'euphorie, n'était-il pas? Il n'avait pas une vie très trouble; bien que cette époque reste assez floue dans son esprit. N'ayant aucun problème, les jours se copiant allègement, il n'avait aucune notion du danger, aucune notion de quoi que ce fut de malsain; et n'ayant aucun autre souvenir que cette paix insoluble, il ne s'en souvenait que vaguement, vaguement.
L'inconscience; c'était le mot pour les dénoncer. Une mère passive, se foutant complètement de la tournure que prenaient ses enfants; une première sœur fantaisiste, rêvant à de fantasques horizons, et une seconde joyeuse, dénuée de tout sens commun. Croyant que tout tombait du ciel, que tout était éternel; que la vieillesse n'arriverait jamais. C'était un peu stupide. Alors, comme pour punir ces abrutis, un gros chien pénétra dans le jardin et bouffa l'une de ses sœurs. A moitié, et s'enfuit en voyant le surveillant accourir avec une pelle pour la lui mettre dans la gueule. Et il ne restait que le haut de la précieuse petite chatonne. Et Cantilène était triste, très triste. Mais ça ne l'empêchait pas de vivre, dans une illusion de bonheur; sauf que tout changeait. Sa mère devenait paranoïaque, gardant ses petits très proche d'elle. Parfois, elle surveillait tant qu'ils ne mangeaient pas de la soirée. Et Cantilène était très, très triste de n'avoir pu faire ses adieux à sa sœur. Parce qu'il avait enfin conscience de la mort, et que c'était ardu de la supporter.
Alors une nuit, qu'il réussit à se barrer, il déterra le cadavre. Moisi, pourri, fumant d'une odeur cadavérique atroce. Conscient d'avoir commis une énorme connerie, il voulut annuler ce dernier-geste; mais sa mère était là, juste là. Et elle lui en colla une dans le visage, avant de devenir une véritable harpie. Et tout se noircit. Elle lui en voulait, et sa sœur restante aussi. Beaucoup, beaucoup. Alors elles volaient sa nourriture, se liguaient pour le violenter, le priver de ses libertés; bien qu'au final, peu de cicatrices vinrent de cet incident. Non, la beauté de tout cela, résidait dans les Détonations. Mais elles prirent leur temps à arriver. Cantilène attendait, priait le ciel qu'elles cessaient de rendre la terre infernale; que son enfer cesse. Alors il attendit. Des jours durant, assis au même endroit, s'affamant, s'assoiffant à prier. Mais rien ne vint. Alors, il décida de s'en foutre. Que cela ne l'atteindrait plus. Parce qu'il vivait ça depuis une année, que cela ne faisait plus rien, maintenant.
Mais il n'était pas si vieux. Pourtant, toujours idiot. Enfantin, simplement. Sa sœur se baladait dans le jardin, encore; et sa mère n'était pas là. Il se demandait pourquoi. Mais il s'en fichait un peu, aussi. Probablement retournée se faire engrosser. Il y avait le chien, le museau collé au grillage. Et la sœur qui, puissante de son ego, le narguait, encore et encore. Alors il attrapa sa tête et la colla contre la grille. Dans sa tête, cela dénotait une simple réponse; elle se moquait de son visage collé à la grille, alors il la ferait faire pareil; et monsieur le chien ne s'énerverait plus, pas vrai? Il se moquerait d'elle, et ils pourront redevenir amis. Et le chien lui dévora le visage. Alors elle fut enterrée près de sa sœur. Et le chien, décapité à coup de pelle. Mais Cantilène se disait qu'au moins, ils étaient amis, maintenant. Et que tout irait bien. La mère, n'ayant aucun soupçons sur l'abruti, plongea dans une intense dépression. Mais Cantilène, lui, il devait lui redonner le sourire. Alors le jour de leur anniversaire, il déterra les deux cadavres; l'un plus que squelette à peine de chair dévastée, l'autre rongé par les vers encore présents dans la carcasse. Lui riait, parce qu'elle, pleurait de joie.
Et après, il y eut les Détonations. Mais eux se trouvaient dans une architecture comptant nombre de fenêtres; la pièce des chats, la pièce des chats si lumineuse et étroite. Alors les fenêtres explosèrent, les oreilles sifflèrent; et tout s'abbatit sur eux. Sa mère trouva immédiatement la mort, un énorme morceau de verre coincé dans le crâne. Quand à lui, s'il souffrit de nombreuses ouvertures, il s'évanoui avec le bruit terrifiant.
Coincé dans cette pièce, il reprit conscience quelques heures après. Les membres horribles, verdâtres. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, d'un air fatigué. Puis, ironiquement, il sourit. Mais il avait faim, si faim. Et son sourire ne fut plus ironique, lorsqu'il comprit que les cadavres, au fond, n'avaient pas si mauvais goût. Détruit par le péché de la gourmandise, il grimpa aux hautes fenêtres, et sortit, enfin libre. Heureux, si heureux que la Mort se soit enfin décidée à exaucer ses prières.
Trottinant doucement, pleinement satisfait.
Autre chose : Nope
Pseudo : Abhorration, Noah. Date de naissance : 29/10/2001 [Validé par Chroma :)]